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Pour vous donner un aperçu de l’assainissement énergétique et des installations techniques, nous avons décidé de publier notre savoir. Cette rubrique ne peut et ne veut pas substituer un conseil en énergie professionnel, car chaque objet est différent et mérite une analyse individuelle. Néanmoins le lecteur intéressé peut se faire un aperçu de chaque sujet de l’assainissement des bâtiments existants. Certaines optimisations ne sont pas subventionnées, mais rapportent quand même d’importantes économies en énergie et financières et augmentent le confort général du logement.
A) Isolation de l’enveloppe du bâtiment (enveloppe thermique)
1. Isolation du mur de façade
Les travaux de crépissage sont souvent accompagnés de travaux d’isolation thermique du mur de façade afin de réduire les coûts. Grâce aux aides étatiques les investissements de l’isolation thermique se rentabilisent rapidement. Les frais de chauffage peuvent diminuer jusqu‘à 30%. L’isolation peut se faire par l’extérieur ou par l’intérieur du bâtiment. Dans la mesure du possible, il faut cependant privilégier l’isolation du mur de façade par l’extérieur. D‘un côté la performance de l’isolant thermique est plus élevée et de l’autre côté le nouveau revêtement protège mieux contre les intempéries. L‘isolation du côté intérieur ne se pratique que si l’aspect de la façade (stuc, pierre apparente, façade ouvragée) est à conserver absolument, ou s’il s‘agit d’un bâtiment classé monument historique ou si une autorisation de bâtir est refusée parce que l’isolation de l’extérieur agrandie trop les dimensions du bâtiment.
Isolation extérieure du mur de façade:
Avant d’apposer un isolant quelconque ou d’appliquer une méthode d’isolation, il faut faire l’inventaire de l’ancien(ne) murage / façade. Examinez la façade méticuleusement. Y a-t-il des changements de couleur dus à l’eau, des encrassements, des salissures, des formations de mousse ou des taches de rouille? Les revêtements qui s’écaillent et les fissures doivent être traités. Si la façade est très tendre ou s’écaille facilement, la force portante ne peut être garantie et l’enduit complet doit être déblayé. En décrépissant la façade, des creux peuvent être repérés. Ces vides peuvent héberger de vrais foyers de mousse ou de moisissure et doivent absolument être ouverts et assainis. Souvent les travaux préparatoires se limitent à un nettoyage et/ou lavage approfondi suivi d’une couche de fond. Une fois les préparations terminées les travaux d’isolation peuvent commencer.
Une méthode populaire de l’isolation thermique est le SCIT, Système Composite d'IsolationThermique. Des panneaux isolants (polystyrène, polyuréthane, fibres minérales, liège) ou du verre mousse sont collés directement sur l’ancien murage et/ou fixés avec des goujons. Du tissu et du mortier spécial scellent et recouvrent les panneaux. Ensuite de l’enduit ou de la brique hollandaise servent comme façade finale. Même si le système parait facile à réaliser, c’est un travail pour un ouvrier qualifié. Un seul panneau mal fixé ou deux panneaux mal raccordés et l’isolation thermique réelle n’atteint qu’une fraction des valeurs calculées. De plus le revêtement ne sera pas durable face aux intempéries et aux variations de température. Faites-vous conseiller sur le matériau et l’épaisseur à utiliser pour votre maison.
L’enduit isolant ressemble au système SCIT avec la différence qu’un enduit remplace les panneaux isolants. L’armure avec du mortier et du tissu spécial est inutile. L’enduit doit être appliqué par un professionnel expérimenté. Si l’enduit isolant a séché, un enduit intermédiaire doit être appliqué avant que l’enduit extérieur (coloré) constitue le revêtement final. Cette méthode est en général plus onéreuse que d’isoler avec des panneaux.
Un autre principe d’isolation thermique est la façade rideau ou mur-rideau. On commence à installer un squelette en bois ou en aluminium sur l’ancienne façade ou mur. Entre cette construction de lattes on appose l’isolant [laine de verre ou de roche, plaques de fibre minéral, panneaux en mousse rigide (polystyrène ou polyuréthane), cellulose ou panneaux en liège]. Ensuite une banche en bois, des briques hollandaises, des dalles en pierre ou d’ardoise, des revêtements en cuivre, aluminium ou en acier inoxydable, des panneaux céramiques ou ciment peuvent servir de bardage et sont vissés directement sur le squelette. Il est primordial de laisser une couche d’air de 2-4 cm entre l’isolant et le bardage afin de garantir une ventilation contre l’humidité. De même il est important de veiller à ce qu’il n’y a pas d’écoulement d’air entre l’ancien mur et l’isolant, sinon l’efficacité est nettement réduite.
L’isolation avec noyau isolant ou encore isolation totale/pleine constitue encore un autre principe. Dans ce cas un isolant se trouve entre deux murs massifs. L’assainissement d’un tel mur double cloison présentant un creux (l'espace entre les 2 murs est appelé coulisse) n’est que très difficilement réalisable en pratique. Le mur extérieur non-porteur n’est général pas imperméable à la pluie. Si on remplissait tout simplement l’espace creux avec de l’isolation sans prendre d’autres précautions, il y a une forte probabilité que de l’humidité ou même des quantités appréciables d’eau infiltrent l’isolation afin de même pénétrer la cloison intérieur. Une isolation humide est pratiquement dépourvue de tout effet isolant et l’humidité mène à des dégâts importants dans le bâtiment ainsi qu’à des moisissures. Souvent l’espace entre les deux murs ne mesure que quelques centimètres et l’isolation thermique par remplissage de ce volume ne peut être améliorée considérablement. De plus des entretoises ou des ancres de fixation entre les deux murs compliquent le remplissage par un isolant. Puisque le vide n’est en général pas une lame d’air statique, mais plutôt conçu comme une façade rideau, une isolation par l’extérieur est pratiquement sans effets. Techniquement la meilleure solution est de démolir le mur extérieur non-porteur (mur de parmement) et d'installer une isolation performante (hydrophobe et non capillaire) avec ou sans reconstruction d'un nouveau mur extérieur.
Ce principe peut aussi être réalisé en construisant un nouveau mur devant l’ancien murage (mono mur). La construction ressemble beaucoup à celle de la façade rideau. Seulement les isolants hydrofuges comme panneaux en mousse rigide (polystyrène ou polyuréthane), plaques de fibre minérale ou la perlite peuvent être utilisés. Il est très important de parer à une pénétration d’humidité, le cas échéant des ouvertures de drainage doivent être créées.
Un point très important lors de toute isolation par l’extérieur est d’éviter les ponts thermiques. Le professionnel qualifié doit tenir compte de la profondeur vers la cave, la hauteur au toit, l’entourage des fenêtres et de la protection contre l’humidité afin d’obtenir une isolation thermique optimale.
Isolation intérieure du mur de façade:
Ce principe est accompagné par deux inconvénients majeurs : la réduction de la surface habitable et la présence de ponts thermiques au niveau des dalles et des murs de refend. De plus l’inertie thermique et les capacités de stockage thermique des murs existants ne sont plus utilisables. Donc ce principe ne présente guère le premier choix, seulement si une isolation extérieure est absolument non réalisable. L’isolation intérieure est souvent réalisée avec des cloisons de doublage ou des isolants comme les fibres de bois, les laines minérales ou similaires sont utilisées. Les isolants ne doivent pas forcément être hydrofuges, mais presque toujours un pare vapeur doit être mis en œuvre. Il est vivement conseillé de faire appel à un expert pour éviter des problèmes de condensation et d’humidité.
2. Isolation des murs intérieurs
En entend généralement par isolation des murs intérieurs l’isolation des murs contre des pièces non chauffées comme les caves, les buanderies, les cages d’escalier, garages etc. En règle générale l’isolation est moins onéreuse, car il n’est pas forcément nécessaire de faire un finissage ou parement du coté de la pièce non chauffée. Presque toute la panoplie de matériaux isolants peut être utilisée.
Au cas où l’isolation doit se faire par l’intérieur, alors le principe est identique à celui de l’isolation intérieur des murs extérieurs
3. Isolation du plancher ou du plafond de la cave
Le froid pénètre par le plancher de la cave dans l’habitat. C’est aussi la raison pour laquelle on a souvent froid aux pieds. Une grande quantité d’énergie de chauffage peut être économisée en isolant le plafond de la cave ou du plancher.
Le froid pénètre par le plancher de la cave dans l’habitat. C’est aussi la raison pour laquelle on a souvent froid aux pieds. Une grande quantité d’énergie de chauffage peut être économisée en isolant le plafond de la cave ou du plancher.
Au cas où une isolation d’en bas est impossible, p.ex. s’il n’y a pas de cave ou si la cave est très basse en hauteur, il faut isoler d’en haut. Ce principe présente cependant deux inconvénients, le plancher doit être refait et dans la plupart des cas la pièce en question perd en hauteur et les portes doivent être adaptées. Ces inconvénients peuvent être évités si l’ancienne chape, souvent épaisse, est éliminée complément. Maintenant une chape flottante peut être coulée. La structure d’une chape flottante est la suivante : dalle (en béton), couche d’isolation (plaques en fibres, en polystyrène, en polyuréthane ou granulat), film de protection, chape, (anhydrite, ciment, magnésie, asphalte) et le revêtement de sol. Dans ce cas il est conseillé d’envisager un chauffage au sol. Une chape flottante est à planifier et à réaliser par un professionnel pour éviter des fissures, problèmes d’humidité et de basses performances d’isolation.
La plupart du temps une isolation du plafond de la cave est faisable, facile à réaliser, économique et très efficace. Si le plafond est plan alors des panneaux isolants peuvent directement être collés ou goujonnés. Des matériaux comme le polystyrène ou polyuréthane, laine minérale, cellulose, liège, verre mousse, fibres de bois etc. se prêtent surtout. Dans certains cas il est conseillé de revêtir l’isolant. Il existe aussi des solutions avec revêtement intégré. Il est important que la couche isolante soit continue et que les tuyaux et conduites soient aussi isolés. Puisque normalement l’épaisseur de l’isolant est limitée par la hauteur minimale de la cave, il faut préférer des matériaux à faible conductibilité thermique. En cas de plafonds non plans, il faut parfois d’abord réaliser un faux plafond et ensuite remplir le vide (par insufflation) avec un matériel isolant. Cette isolation ultérieure peut aussi être réalisée par un artisan.
4. Isolation du toit ou plafond
Lors de l’établissement du certificat de performance énergétique on commence par définir l’enveloppe thermique qui englobe les pièces conditionnées (chauffées). Dépendant de l’état des combles - aménagés ou non -, l’enveloppe thermique se termine soit par le toit même soit par le plafond (= plancher des combles). Si les combles ne sont pas aménagés, il est déconseillé d’isoler le toit même, car vous chauffez en fait un espace (les combles) inutilisé et c’est généralement plus cher que l’isolation du plancher des combles. Cependant une option efficace est d’aménager les combles et d’isoler le toit. Ainsi vous gagnez en surface habitable et vous bénéficiez d’une isolation vers le haut.
L’isolation du plancher des combles est la mesure la plus facile, mais aussi une des plus efficaces à réaliser. Des plaques ou rouleaux isolants ou du vrac isolants sont posés sur le plancher des combles. Il faut juste veiller à ce que la couche soit continue et qu’il n’y ait pas de cavités. Presque tout matériel isolant se qualifie: laine minérale, polystyrène, polyuréthane, fibres de bois, liège, cellulose, fibres naturels, perlite, chanvre, etc. Contrairement à l’isolation du plafond de la cave il y a rarement des problèmes de hauteur et une conductibilité thermique élevée peut être compensé par une épaisseur plus importante. L’épaisseur minimale conseillée est de 15 cm. Si on veut utiliser l’espace des combles pour stockage, on peut recouvrir le matériel isolant par des panneaux d’agglomérés, en bois ou autres panneaux dur.
Lors de l’établissement du certificat de performance énergétique on commence par définir l’enveloppe thermique qui englobe les pièces conditionnées (chauffées). Dépendant de l’état des combles - aménagés ou non -, l’enveloppe thermique se termine soit par le toit même soit par le plafond (= plancher des combles). Si les combles ne sont pas aménagés, il est déconseillé d’isoler le toit afin de ne pas chauffer un espace (les combles) inutilisé. De plus, l’isolation de la toiture et généralement plus coûteuse que celle du plancher des combles. Cependant une option efficace est d’aménager les combles et d’isoler le toit. Ainsi vous gagnez en surface habitable et vous bénéficiez d’une isolation vers le haut.
L’isolation du plancher des combles est la mesure la plus facile et aussi une des plus efficaces à réaliser. Des plaques ou rouleaux isolants ou encore des isolants en vrac sont posés sur le plancher des combles. Il faut juste veiller à ce que la couche soit continue et qu’il n’y ait pas de cavités. Presque tous les matériaux isolants peuvent être employés: laine minérale, polystyrène, polyuréthane, fibres de bois, liège, cellulose, fibres naturels, perlite, chanvre, etc. Contrairement à l’isolation du plafond de la cave il y a rarement des problèmes de hauteur et une conductibilité thermique élevée peut être compensé par une épaisseur plus importante. L’épaisseur minimale conseillée est de 15 cm. Si on veut utiliser l’espace des combles pour stockage, il suffit de recouvrir le matériel isolant par des panneaux d’agglomérés, en bois ou autres panneaux dur.
L’isolation du toit est plus compliquée. Il existe trois principes fondamentaux: l’isolation entre, sous et sur les chevrons. Si vous envisagez une réfection du toit, alors il est conseillé à opter pour une isolation sur les chevrons. Ce principe est le plus efficace, évite les ponts thermiques, protège la charpente et ne diminue pas la hauteur sous plafond. L’isolation sur les chevrons est à réaliser par un couvreur expérimenté, qui sait aussi protéger le tout contre l’humidité. L’isolation sous les chevrons est très limitée par l’intention de ne pas perdre trop de hauteur / espace habitable. Mais, elle aussi évite les ponts thermiques. Pour ces deux principes les panneaux durs en polyuréthane sont le plus approprié. Le principe le plus répandu est l’isolation entre les chevrons. Du matériel flexible comme les laines minérales, cellulose, fibres de bois ou chanvre est placé entre les chevrons. L’épaisseur de l’isolant est cependant limitée par la hauteur des chevrons et des ponts thermiques se créent au niveau des chevrons. Pour remédier à ces ponts thermiques il est conseillé de poser une deuxième couche d’isolation sur les chevrons. Il faut absolument poser un pare-vapeur pour éviter que de l’humidité provenant des combles infiltre le matériel isolant. Tous les joints et trous de ce pare-vapeur doivent être collés par une bande adhésive afin de garantir l’étanchéité à l’air. Le cas échéant de la moisissure peut apparaître ou pire encore la charpente peut se dégrader. Finalement un recouvrement en placoplâtre, en panneaux d’agglomérés ou de plaques en bois est fixé sur une construction en bois, qui forme ainsi un vide de 2-4 cm.
B) Fenêtres et portes
Généralement les fenêtres et les portes sont les points faibles de l’isolation thermique d’un bâtiment, aussi après les travaux d’assainissement. Souvent les constructions anciennes sont encore équipées des vitres simples (valeur U de plus de 5 W/m² K) avec des cadres en bois sans isolation. L’isolant thermique très faible de telles fenêtres est souvent la raison principale de frais de chauffage astronomiques. De même pour les vieilles fenêtres à double-vitrage avec cadres non calfeutrés gaspillant de l’énergie et votre argent. S’il s’agit de cadres anciens et/ou dormants à caractère historique, faites-vous conseiller par un vitrier afin d’évaluer la possibilité de conserver l’ancien cadre et dormant. En principe il est conseillé de faire installer du double vitrage à isolation renforcée VIR (valeur U 1.1-1.3 W/m²K) ou même du triple vitrage (Valeur U 0.9-0.5 W/m²K). Ce vitrage à isolation renforcée renferme un gaz inerte entre les parois. La face intérieure de la vitre extérieure est recouverte d’une mince couche de métal précieux invisible à l’œil nu.
Les cadres existent en bois, Alu ou PVC. Les cadres en plastique sont très faciles à entretenir et bon marché. Le bois étant un produit naturel nécessite régulièrement une couche de peinture. Les cadres en aluminium doivent absolument avoir une rupture de pont thermique, car l’aluminium est un des meilleurs conducteurs thermiques. Les cadres en aluminium sont généralement plus chers et nécessitent beaucoup d’énergie lors de la production, en revanche, ils possèdent une longue durée de vie. Les cadres hybrides comme bois-alu réunissent les avantages des matériaux spécifiques.
En voici un tableau récapitulant les propriétés des cadres de fenêtres :
Il est vivement conseillé, lors du remplacement des fenêtres, de veiller à un bon joint périphérique. Ce joint est le raccord entre le vitrage et le cadre et était jusqu’à présent normalement fabriqué en aluminium, ce qui mène à des ponts thermiques non négligeables. Un joint périphérique optimisé est constitué d’un plastique à hautes- performances. La fenêtre peut ainsi obtenir des performances d’isolation thermique supérieure de 15% à 20%. De plus le risque de formation de condensat est fortement réduit.
Par des raisons de physique du bâtiment il n’y a pas d’aides étatiques, si les fenêtres sont remplacées et que les murs extérieurs ont des coefficients de transmission thermique trop élevés (supérieur à 1 W/m2K. Effectivement des problèmes de condensation peuvent apparaître si l’isolation thermique des fenêtres est supérieure à celle des murs qui l’entourent. En conséquence directe des moisissures peuvent se former. C’est la raison pour laquelle le triple vitrage n’est pas toujours à conseiller dans les bâtiments anciens, sauf s’il y a également une très bonne isolation des murs extérieurs et/ou un système de ventilation.
Finalement il est bon à savoir que des éléments non-opaques (fenêtres) peuvent engendrer des gains énergétiques (solaires) selon leur orientation (N, E, S, O).
C) Moderniser le système de chauffage et d’eau chaude sanitaire
Hormis les investissements dans l’isolation thermique d’un bâtiment, une analyse des possibilités de moderniser/changer les installations techniques du chauffage et le système de l’eau chaude peut s’avérer opportun. Les immeubles anciens sont souvent équipés de chaudières âgées de vingt ans et plus. D‘un côté la technologie a énormément progressée et de l’autre côté les installations de chauffage ont couramment été surdimensionnées.
Des chaudières aux énergies fossiles comme le gaz ou le mazout sont très présentes et encore régulièrement installée. Les frais d’acquisition des installations modernes aux énergies fossiles sont généralement moins élevés que ceux des installations de chauffage aux énergies alternatives. Les premières générations de chaudières à température constante tenaient constamment l’eau de chauffage à 90°C. Des rendements inférieurs à 60% en étaient la conséquence. Ensuite les chaudières à basse température ont longtemps été installées. Comme le nom l’indique ces chaudières fonctionnent avec des températures en amont (aller, de départ) de 35°C - 40°C ou peuvent même rebaisser jusqu‘a température ambiante. Le réglage se fait automatiquement suivant les températures mesurées par la sonde extérieure. Le rendement peut atteindre 90 %. Les rendements des chaudières à condensation modernes surclassent largement ceux de ses prédécesseurs. D’une part les chaudières à condensation fonctionnent à basses températures d’autre part elles peuvent d’autant plus récupérer l’énergie des gaz résiduels chauds. Ainsi s’en suivent des rendements (normés) de plus de 100%. Outre la chaudière même, l’élément clef est un régulateur automatique moderne. La température devrait être réglable relative à jour, nuit, semaine et week-end.
Les alternatives sont nombreuses: Chauffage aux pellets (granulés de bois), bûches, plaquettes de bois, granulés de paille/bois, pompes à chaleur, centrale de cogénération, chauffage urbain, soit – des réseaux de chaleur qui sont presque tous subventionnés par l’état.
Le chauffage aux pellets est certainement l’alternative la plus connue. Des copeaux de bois agglomérés, habituellement produits à base de déchets de bois sont brûlés. Puisque que les pellets en bois sont considérés comme renouvelables, le facteur d‘énergie primaire est très bas. Ainsi une maison ancienne peut être dotée d’une classe d’efficacité énergétique très élevée (comme A ou B). Pourtant ceci ne veut pas dire que les frais de chauffage sont bas! Le compte des frais peut être aussi élevé qu’en chauffant au mazout ou au gaz, si la classe de l’isolation thermique est mauvaise.
Les pompes à chaleur fonctionnent soit par l’air (pompe à chaleur avec captage air), l’eau (eau phréatique, lacs ou fleuves) ou par la terre (horizontal ou vertical). La chaleur environnementale est transformée en énergie de chauffage. Le principe de fonctionnement est semblable à celui d’un réfrigérateur, mais à l’inverse. Malgré que les pompes fonctionnent généralement à l’électricité, ces installations sont considérés comme écologiques grâce à leurs excellents rendements. Les frais d’acquisitions des pompes à chaleurs sont élevés, mais ils se rentabilisent rapidement, car les frais de chauffage sont en général bas. L’installation de pompes à chaleur est normalement soumise à une autorisation de bâtir.
La Micro-cogénération est plutôt un produit de niche. Ce système produit de l’électricité à l’aide d’un générateur fonctionnant au gaz, mazout ou autres formes d‘énergie. Lors de la production d’électricité il se produit aussi de la chaleur, qui grâce à des échangeurs peut être transmise à l’eau de chauffage ou sanitaire. L’excédent en électricité est vendu sur le marché de l’électricité. A noter que le tarif est en dessous du prix courant de l’électricité standard (contrairement à la rémunération pour l’électricité d’une installation photovoltaïque). Les frais d’investissement sont élevés et la rentabilité de ces installations et difficile à prévoir.
En général la micro-cogénération n’est à envisager que dans de grands bâtiments ou immeubles à appartements.
Le chauffage urbain transporte la chaleur par l’intermédiaire d’eau ou de vapeur d’eau à travers de grandes distances de la source au consommateur final. Habituellement des quartiers entiers ou des très grandes installations sont raccordés au chauffage urbain. La chaleur est produite dans des centrales thermiques ou de cogénération, centrale de chauffage à distance, centrales géothermiques, incinérateur, mais rarement à l’aide de centrales nucléaires. Evidemment ce type de chauffage est uniquement réalisable s’il existe un réseau de chauffage urbain ou à distance.
En ce qui concerne la production d’eau chaude sanitaire, en outre du traditionnel chauffe-eau (ou chauffe-eau instantané), elle peut être complétée par une installation solaire thermique. Elle n’est pas à confondre avec une installation photovoltaïque, qui elle produit de l’électricité. Les installations solaires thermiques atteignent des rendements jusqu’à 80% et peuvent de plus soutenir le chauffage. Ces installations et leurs rendements dépendent considérablement de l’orientation, de la pente, de la surface des capteurs solaires et des jours ensoleillés.
Souvent l'isolation des conduites d’eau de chauffage et sanitaire engendre de grandes économies en énergie. Surtout lors de l’installation d’une nouvelle chaudière, il faut absolument veiller à une bonne isolation des conduites et tuyaux. Une règle approximative dit que l’épaisseur de l’isolant doit être égale au diamètre intérieur des conduites. Ainsi une conduite d’un diamètre intérieur de 2,2 cm nécessite au moins une isolation de 2 cm.
Lors de l’assainissement, il faut examiner si les radiateurs peuvent être conservés. Certains systèmes de chauffage comme les pompes à chaleur fonctionnent à basse température. Souvent les anciens radiateurs sont surdimensionnés après réalisation de mesures d’isolation et se prêtent ainsi à une utilisation en basse température. Un chauffage de surface (chauffage par le sol, mur ou plafond) est certainement une bonne solution, mais pas toujours réalisable dans un bâtiment existant.
D) Ventilation
Les installations de ventilation veillent au changement d’air nécessaire pour éviter la formation de moisissures ou de champignons. L’installation d’une ventilation est généralement précédée par un assainissement de l’enveloppe thermique et d’un contrôle d’étanchéité du bâtiment. En fait l’aération régulière en ouvrant les fenêtres possède le même effet, l’approvisionnement en air frais. Cette méthode d’aération manuelle a cependant deux désavantages. Il n’est pas toujours possible d’ouvrir régulièrement, donc plusieurs fois par jours toutes les fenêtres pour quelques minutes. Et avec cette méthode on perd bien évidemment de la chaleur, qui doit être compensé en chauffant plus, ce qui est en revanche une perte en énergie.
Source: Paul-lueftung.net
Les installations de ventilation avec récupération de chaleur par échangeurs ou même par échangeurs géothermiques sont à privilégier absolument. Il existe en principe deux types de ventilations mécaniques contrôlées, la ventilation centralisée et la ventilation décentralisée. La ventilation centralisée aspire l’air consommée et humide des pièces comme la cuisine, la salle de bain, le WC ou de la buanderie et conduit de l’air frais (préchauffée) dans les pièces comme la chambre à coucher, le living ou la salle de séjour. Le système décentralisé se compose d’une ventilation séparé et autonome dans chaque pièce. Cependant la ventilation contrôlée centralisée n’est pas toujours facile à réaliser dans les bâtiments existants et elle est assez chère, mais beaucoup plus efficace. Presque chaque pièce peut être aménagée avec une ventilation décentralisée. L‘installation est facile et les couts sont prévisibles.
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